Le Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire Moso (FBSA Moso)
est un programme d'une durée de 5 ans (2013 - 2018) visant
l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans 3
communesde la région du Moso au Burundi : Cendajuru, Gisuru et Kinyinya.
Les bénéficiaires du programme apprécient le pas franchi
Le pas franchi est très satisfaisant. En effet, bien que la région du MOSO ait un sol très fertile, une pauvreté notoire s’y observait jusque là. La mise en place de groupements pré-coopératifs avec l’aide de la CAPAD a par exemple permis de décrocher des crédits agricoles, a déclaré Monsieur Eliphaz NTAKIRA le représentant des bénéficiaires du programme FBSA-Moso.
Il y a ensuite l’UCODE-AMR en collaboration avec LOUVAIN COOPERATION dans le programme projet PADASIO qui a permis la disponibilité et l’accessibilité la multiplication des semences de qualité, la vulgarisation des intrants agricoles et des produits vétérinaires, ainsi que l’appui aux artisans, la promotion des outils et ou moyens innovants et l’alphabétisation des adultes.
Le projet PADDAM quant à lui, exécuté par la SOPRAD-CARITAS RUYIGI et CARITAS International Belgique encadre la population sur les méthodes agricoles adaptées de production ainsi que sur les méthodes adéquates de gestion de la fertilité des sols et de conservation des eaux et des énergies (traçage des courbes de niveau, la plantation des arbres susceptibles de cohabiter avec les cultures et qui peuvent en même temps protéger les sols). Des semences de qualité, des arbres fruitiers, forestiers et agro-forestiers et des caprins ont été également distribués aux ménages bénéficiaires du PADDAM.
De son côté, la CROIX-ROUGE BURUNDI en collaboration avec la CROIX-ROUGE Belgique a fait apprendre aux bénéficiaires de ces autres organisations déjà citées comment lutter contre la malnutrition au moyen des produits agricoles dont ils disposent. Ce programme cible en premier lieu les enfants de moins de ans atteints de malnutrition chronique. L’étude de base smart faite au début du programme a montré que dans cette région 68% des enfants souffraient de la malnutrition. Des foyers d’apprentissages pour la réhabilitation nutritionnelle (FARN) ont été mis en place sur les collines. Ces FARN sont encadrés par des « femmes lumières » formées à cette fin. Ce sont des mamans issues des familles modestes qui ont des enfants inférieurs à 5ans qui sont bien portants(ne souffrent pas de la malnutrition) alors que ces familles ont des moyens limités. Un comité collinaire de nutrition et de santé composé de 7 personnes a été mis en place pour chaque colline.
L’ADISCO/AGAKURA en collaboration avec WSM ont appris aux jeunes ruraux qui n’avaient pas d’emplois à se débrouiller au quotidien. Pour ce faire, Ils se sont focalisés sur les métiers dans ces trois communes. Il s’agit de la couture, la maçonnerie, la menuiserie, la soudure, la boulangerie, la coiffure-mixte, le tressage des cheveux, la mécanique vélo-moto, etc.
« Nous profitons ainsi de cette occasion pour lancer un appel vibrant aux parents et aux enfants qui n’ont pas eu la chance de continuer les études de venir apprendre des métiers afin de pouvoir préparer un avenir meilleur», a renchéri Eliphaz qui a conclu son propos en parlant d’une organisation des Nations-Unies dénommée UNCDF, une organisation qui s’occupe des infrastructures publiques. Cette dernière s’est investie dans la construction des hangars de stockage et d’autres infrastructures diverses, l’adduction en eau potable ; sans oublier le renforcement des capacités des élus locaux en matière de préparation des projets bancables.